Y'a tellement de trucs qui vont pas dans ce procès, c'est tellement un gros condensé de misères, de violences, de récits de vie bancals, j'ai l'impression que c'est infini.
En fait ça l'est, c'est infini, un peu comme une fractale de l'horreur qui se décuple en méta, le violeur violé, des enfants morts qui sont pas les tiens, des familles taiseuses, des accords tacites dans l'infâme, des pulsions racistes, des vengeances misogynes. Avec au centre de cette enfer Madame Pélicot qui sort d'un cauchemar de plusieurs années complètement sédatées, livrée à des dizaines et des dizaines de tarés.