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Bienvenue sur Monde, une communauté francophone dédiée à l'actualité et la culture internationale.

Le week-end, sous le pseudo de @biscuit@kbin.melroy.org je posterais un peu de culture, histoire de faire une pause sur l'actualité internationale. :)

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Presse et média

Actualités positive

Fediverse


founded 1 year ago
MODERATORS
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En anticipation des sorties virulentes de l'extrême droite américaine, qui ont déjà commencé, j'ai décidé que nous n'accepteront plus les posts sur les États-unis sur !monde@jlai.lu

Plusieurs objectifs :

  • Garder les sujets de la commu !monde@jlai.lu variés et ouverts
  • Me plus tolérer les sorties racistes, complotistes et xénophobes des MAGA et les mettre en quarentaine
  • Vous permettre de filtrer la commu !etatsunis@jlai.lu

Le fil de discussion : https://jlai.lu/post/14100311

Si vous avez des suggestions, hésitez pas.


L'expérience durera jusqu'au 8 février 23h59. Voire 20 févier maximum selon les actu usa (1 mois apres son election).

Puis vous nous direz ce qui vous convient. Voilà, j'espère que ce sera bien.

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Article incomplet, désolé -_-

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Pour le chef de l’État rwandais Paul Kagame, le président sud-africain Cyril Ramaphosa et des officiels sud-africains « tordent la réalité », « lancent des attaques délibérées » et « mentent ». Le président rwandais a haussé le ton face aux remarques de l’Afrique du Sud au sujet de la crise dans l’est de la République démocratique du Congo, où le groupe armé M23 et leurs alliés des forces rwandaises ont pris position dans de nombreux quartiers de la ville de Goma.

Des remarques fortes de Paul Kagame, prononcées mercredi 29 janvier, après un sommet virtuel de la Communauté d'Afrique de l'Est (EAC), organisé par le président kényan William Ruto depuis le Caire. Le président congolais Félix Tshisekedi n'y a pas participé.

Les présidents rwandais Paul Kagame et sud-africain Cyril Ramaphosa ont beau se parler deux fois au téléphone depuis le début de la semaine, les relations diplomatiques entre le Rwanda et l'Afrique du Sud semblent toujours aussi tendues.

Dans un tweet publié mercredi soir, Cyril Ramaphosa est notamment revenu sur la mort de 13 soldats sud-africains membres de la force régional d'Afrique australe (SAMIRDC) en RDC. Il attribue leur mort « à une escalade de la violence entre le groupe rebelle M23 et la milice des forces de défense rwandaises, engagées contre l'armée congolaise (FARDC) ».

La terminologie a exaspéré Paul Kagame : « Les forces de défenses rwandaises ne sont pas une milice, c'est une armée », a-t-il répondu sur X. Et de poursuivre : « Ce n'est pas le M23 qui a tué ces soldats sud-africains, mais les FARDC », nommant les forces.

Le chef de l'État rwandais estime pour sa part que la force régionale d'Afrique Australe qui a été déployée fin 2023 pour appuyer l'armée congolaise dans l'est de la RDC ne peut pas être considérée comme « une force de maintien de la paix ». Selon lui, sa présence constitue « une menace » pour le Rwanda.

La SAMIDRC « n'est pas une force de maintien de la paix, et n'a pas sa place dans cette situation », a martelé M. Kagame dans un message publié sur X. « Elle a été autorisée par la Sadec en tant que force belligérante engagée dans des opérations de combat offensives pour aider le gouvernement de la RDC à lutter contre son propre peuple, en travaillant aux côtés de groupes armés génocidaires comme les FDLR qui ciblent le Rwanda », a-t-il ajouté.

Paul Kagame a démenti que Pretoria l'ait à cette occasion averti que de nouveaux affrontements dans la région seraient considérés comme une « déclaration de guerre », comme l'ont rapporté plusieurs médias. Mais il a prévenu : « si l'Afrique du Sud préfère la confrontation », le Rwanda peut réagir « à tout moment » en prenant en compte ce « contexte ».

Le président Cyril Ramaphosa avait déjà assuré que « la présence militaire de l'Afrique du Sud dans l'est de la RDC n'est pas une déclaration de guerre contre quelque pays que ce soit ».

La Communauté de développement de l'Afrique australe (Sadec) se réunira vendredi dans la capitale zimbabwéenne Harare pour un sommet extraordinaire sur la situation dans l'est de la République démocratique du Congo, a annoncé jeudi son secrétaire général.

Cette « réunion extraordinaire » vise à « discuter des questions relatives à l'est de la RDC », dont la situation est « préoccupante » après la prise ces derniers jours de Goma, principale ville de la région, par le groupe armé antigouvernemental M23 et les forces rwandaises, a indiqué Elias Magosi.

Peu de détails ont filtré jusque-là sur l'agenda de ce sommet. Le secrétaire exécutif de l'organisation, le Botswanais Elias Magosi est resté évasif, même s'il a admis que l'avenir de la mission de la force d'Afrique Australe (SAMIDRC) ferait l'objet de « délibérations ».

Plusieurs des soldats étrangers, d'Afrique du Sud et du Malawi, tués dans le Nord-Kivu la semaine passée, faisaient partie de la SAMIDRC stationnée près de Goma. Selon la presse sud-africaine, les événements des derniers jours pourraient précipiter un retrait de ces soldats, dont la situation actuelle reste floue.

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Après près de 14 mois de guerre, l’enclave palestinienne est ensevelie sous plus de 42 millions de tonnes de gravats. Avant de reconstruire les habitations, il va falloir renouveler la grande majorité des infrastructures alors que la question du financement n’est pas encore résolue. L'analyse de Xavier Guignard, chercheur associé à Noria Research.

RFI: Quelle va être la première étape de la reconstruction ?

Xavier Guignard: Avant même de reconstruire le bâti, il va falloir rendre possible l’accès au matériel de construction par les routes, elles aussi détruites. De plus, tout le matériel de BTP (Bâtiment et Travaux Publics) qui était disponible à Gaza a été aussi la cible des attaques israéliennes durant les 14 derniers mois. Les camions de déblaiement, les pelleteuses, les tractopelles sont pour la plupart détruits ou endommagés. Il va donc falloir les faire venir par voie terrestre et cela nécessite de pouvoir reconstruire et déblayer les routes. Un travail extrêmement long et essentiel avant d’entamer à proprement parler la reconstruction. Ensuite, cette dernière ne pourra pas être limitée seulement au bâti, car les infrastructures vitales aussi ont été complétement dévastées. Ce sont les deux jambes de la reconstruction, et elles doivent avancer en même temps. Il faut par exemple reconstruire une centrale électrique, des usines de désalinisation pour avoir de l'eau à disposition et tout ça doit être mené de front pour pouvoir avoir un habitat fonctionnel.

Est-ce que les pays qui financent l’aide humanitaire vont aussi payer la reconstruction ?

Au-delà de la question de l'aide humanitaire, il y a bien sûr celle de la reconstruction, qui est chiffrée aujourd'hui entre 100 et 200 milliards de dollars. Aujourd’hui, des pays comme la Jordanie, l’Arabie saoudite ou le Qatar -qui aident Gaza au quotidien- ne se sont pas encore engagés fermement concernant leur participation à la reconstruction. Idem pour les pays occidentaux. Il s’agit de la troisième phase de l’accord de cessez-le-feu, lorsque tous les otages auront été échangés.

À quelles conditions ces pays pourraient-ils conditionner leur aide pour reconstruire Gaza ?

Pour l'instant, on ne connaît pas les détails pratiques qui feront l’objet de négociations. Il y a actuellement une tournée diplomatique américaine dans la région pour aborder le sujet et une poursuite des efforts égyptiens et qataris pour essayer de rendre concret cette question de la reconstruction. Les deux points importants sont à la fois le financement, mais aussi les modalités très concrètes de l’amorce de la reconstruction, à savoir, par exemple : qui vient déblayer, reconstruire, qui finance et avec quelle garantie que ces nouvelles infrastructures restent pérennes ? Pour cela, la première volonté des pays potentiellement bailleurs, qu’ils soient dans la région ou occidentaux, c'est d'inscrire la reconstruction dans un processus politique, c'est-à-dire vers l'avancée d'une solution à deux États.

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Le Parlement pakistanais a adopté, mardi 28 janvier, une loi punissant la désinformation en ligne avec des peines pouvant aller jusqu'à trois ans de prison, une décision dénoncée par des journalistes comme un moyen de réprimer l'opposition.

«J'ai entendu davantage de "oui" que de "non", ainsi la loi est adoptée», a déclaré Syedaal Khan, vice-président du Sénat pakistanais après l'examen du texte.

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submitted 1 week ago* (last edited 1 week ago) by xiao@sh.itjust.works to c/monde@jlai.lu
 
 

► Des tirs nourris, à la fois d'armes légères, mais également d'artillerie lourde, ont retenti lundi dans le centre de Goma. Des membres des forces spéciales rwandaises et les combattants du groupe M23 ont pénétré la veille au soir dans plusieurs quartiers de la grande ville de l'est de la République démocratique du Congo (RDC). Au moins 17 personnes sont mortes et 370 sont blessées, selon des sources hospitalières.

► Le groupe armé antigouvernemental du M23, soutenu par quelque 3 000 à 4 000 soldats rwandais, selon l'ONU, combat l'armée congolaise dans la région depuis plus de trois ans, mais l'étau s'est resserré ces derniers jours

► Après une réunion d'urgence dimanche soir, le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné le « mépris éhonté » de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de la RDC. Kinshasa a réclamé des sanctions contre Kigali. Le chef de l'ONU a demandé au Rwanda « à cesser de soutenir le M23 et à se retirer du territoire de la RDC ».

► Un sommet extraordinaire de la Communauté des États d'Afrique de l'Est (EAC) dédié à la situation chaotique dans l'est de la RDC aura lieu mercredi 29 janvier. Selon le président kényan, qui assure la tête de l'organisation régionale, « à la fois le président Paul Kagame et le président Félix Tshisekedi » ont « confirmé leur participation ». Les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne sont réunis à Bruxelles et la situation en RDC fait partie des dossiers à l'ordre du jour.

► La ville de Goma compte environ un million d'habitants et autant de déplacés. La région vit une crise humanitaire chronique depuis des très nombreuses années.

Le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio a condamné dans la nuit l'assaut sur Goma du groupe armé M23, soutenu par des troupes rwandaises, et affirmé la souveraineté de la République démocratique du Congo (RDC), dans un appel téléphonique à son président Félix Tshisekedi. « Le secrétaire d'État Marco Rubio a condamné l'assaut sur Goma du M23, (groupe) soutenu par le Rwanda, et affirmé le respect des États-Unis pour la souveraineté de la RDC », a déclaré la porte-parole du département d'Etat Tammy Bruce dans un communiqué.

Dans la soirée, la présidence sud-africaine annonce que le président Cyril Ramaphosa a eu un entretien téléphonique avec son homologue rwandais Paul Kagame pour discuter de la situation dans l'est de la RDC où des soldats sud-africains sont morts. « Les deux chefs d'État ont convenu du besoin urgent d'un cessez-le-feu et de la reprise des pourparlers de paix par toutes les parties au conflit », pointe la présidence sur X.

Dans la journée de ce lundi, des milliers de personnes composées des membres des organisations de la société civile et les agents de l’administration publique ont manifesté leur colère lundi à Bukavu dans la province du Sud-Kivu pour dire non à la guerre du M23 soutenu par le Rwanda. Elles ont répondu à l’appel de la société civile et du gouverneur du Sud-Kivu pour s’indigner de la guerre mais aussi encourager les forces armées de la RDC à récupérer la ville de Goma et toutes les entités déjà occupées par le M23 au Nord et au Sud-Kivu.

« Trop c’est trop ! Ça fait longtemps que le Rwanda nous agresse et donc nous sommes fatigués, lance Pierre Mambo, un manifestant au micro de notre correspondant à Bukavu, William Basimike. Et il faut dire à Kagame d'arrêter parce qu’aujourd’hui la guerre c’est au Congo, demain ça peut tourner mal chez lui. » Sur des calicots on pouvait lire des messages : « Nous voulons la paix », « Non à la guerre » ou encore « M23 dégage ! ».

Maitre Néné Bintu est la présidente de la société civile du Sud-Kivu, c’est elle qui lit le document de revendication qui s’adresse directement à la communauté internationale : « Bukavu court un grand danger d'être attaqué prochainement si rien n’est fait ! La société civile recommande au Conseil de sécurité de l’ONU d’imposer la paix à travers une résolution contraignante sanctionnant le pays agresseur le Rwanda. »

Ce soir, le président Félix Tshisekedi a convoqué une réunion inter-institutionnelle à Kinshasa, à la Cité de l’Union Africaine avec le président du Sénat, la Première ministre, le président de l'Assemblée nationale et le procureur général près de la cour de cassation. Cette réunion avait pour but d'évaluer la situation dans l'est de la RDC et à Goma. « Nos militaires et les Wazalendo continuent à tenir certaines positions dans la ville », affirme le président de l'Assemblée nationale, Vital Kamerhe, devant la presse après cette réunion.

Il continue en expliquant que durant cette réunion, ils ont « exploré la voie de sortie de crise qui intègre le volet politique et volet diplomatique ». Vital Kamerhe précise enfin que le président Félix Tshisekedi s'adressera à la Nation.

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Près de trois mois après les inondations dans la région de Valence qui ont causé 224 morts, les familles des victimes s'organisent et préparent des plaintes contre les représentants des administrations publiques. Ce dimanche 26 janvier, elles se sont réunies avec leurs avocats.

Trois mois après les inondations, la colère n'est pas retombée à Valence. Mais elle a uni près de 200 proches de victimes dans une association qui réclame justice. Rosa María Álvarez a perdu son père, Manuel : « Depuis le début, je pense que mon père n'est pas mort "naturellement". Je dis toujours : "il n'est pas mort. On l'a tué". Et comme pour chaque homicide, il faut réclamer justice. »

Une plainte pour « homicide involontaire » va donc être déposée contre notamment Carlos Mazon, le président de la région de Valence. Sonia Fuster, dont le père Ernesto est mort, explique : « Quand l'urgence a été activée, il n'était pas là. Il est parti à un repas ! Il a manqué les heures décisives et critiques de prises de décisions. »

Une procédure qui risque d'être longue et laborieuse, mais nécessaire pour Encarna Martínez dont le frère José a été emporté : « Ça sera très difficile mais au moins, je mourrai en me disant que j'ai essayé de faire quelque chose, que j'ai avancé et j'irai le plus loin possible. » Dans la région, 224 corps ont été retrouvés et trois sont toujours disparus.

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L’Inde a annoncé lundi 27 janvier un accord avec la Chine pour reprendre les vols directs entre les deux pays, près de cinq ans après leur interruption en raison de la pandémie mondiale de Covid-19 et de tensions diplomatiques.

Une visite d’un haut représentant de l’Inde à Pékin a abouti à un accord « de principe sur la reprise des liaisons aériennes directes entre les deux pays », selon un communiqué du ministère indien des Affaires étrangères.

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Du roi lépreux de Jérusalem à l’époque des Croisades aux images médiévales de malades en haillons agitant de petites cloches pour éloigner les passants, la lèpre véhicule toujours une charge culturelle négative. Lutter contre la discrimination qui touche toujours les personnes touchées par la maladie de Hansen est l’une des raisons de la Journée mondiale contre la lèpre de ce dimanche 26 janvier. En Équateur, la rapportrice spéciale des Nations Unies pour éliminer la discrimination contre les personnes atteintes de la maladie et leurs familles a fait le déplacement.

Ils sont toujours des dizaines à Quito à vivre derrière les murs de l’hôpital dermatologique Gonzalo González. Atteint par la lèpre et soigné depuis des années, César Cabrera a encore l’impression d’être traité comme un pestiféré. « C’est bien qu’on soit connus, qu’on nous prenne en compte parce que parfois la société nous oublie. C’est comme si on n’existait pas. Parfois des visiteurs nous disent même que la maladie est éradiquée ».

Une réalité contre laquelle lutte Beatriz Miranda, rapportrice spéciale des Nations Unies pour éliminer la discrimination contre les personnes atteintes de lèpre et leurs familles. Depuis novembre 2023, cette Équatorienne vivant au Mexique se bat pour rappeler que la lèpre n’est pas une vieille histoire.

« La lèpre ou maladie de Hansen n’a pas été erradiquée. Il y a eu une confusion en 2000-2001 lorsque l’Organisation mondiale de la Santé a parlé de son élimination. C’était effectivement vrai dans les secteurs où il n’y avait qu’un cas pour 100 000 habitants, mais cela ne voulait pas dire que la lèpre avait disparu ».

De fait, l’an dernier, 200 000 nouveaux cas ont été rapportés dans le monde, surtout en Inde et au Brésil. Un chiffre très sous-estimé, selon Beatriz Miranda. « Les États ne donnent pas de chiffres réalistes. Au Pérou par exemple, il n’y a pas de suivi gouvernemental dans la région d’Iquitos. Il y a un particulier qui trouve chaque fois de nouveaux cas. Quand le gouvernement en déclare 7 à l’année, lui, simplement dans la zone où il vit, a documenté plus de 20 cas ».

Beatriz Miranda se bat donc pour rappeler une simple vérité : la lèpre peut être traitée. Encore faudrait-il que les États se mobilisent.

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En République démocratique du Congo (RDC), les combats entre l'armée de RDC et les membres du M23, groupe armé soutenu par le Rwanda font toujours rage dans les environs de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu. Treize militaires, déployés au sein des forces internationales, ont été tués dans les affrontements. Une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU, prévue demain, a été avancée à ce dimanche 26 janvier.

Les affrontements ont repris, tôt ce dimanche matin 26 janvier, sur le front situé au nord de la capitale provinciale. On signale des détonations entendues vers Kibati, à une dizaine de kilomètres de Goma, avec des mouvements de population qui quittent les camps de déplacés, présents dans le secteur, vers le centre-ville. La ville compte un million d'habitants et au moins autant de déplacés, selon l'Agence France presse. Il y a aussi du monde au niveau des postes frontières avec le Rwanda.

« On ne laissera pas le M23 entrer à Goma », a déclaré lors d’un point presse, samedi soir, le porte-parole des forces armées congolaises, rappelle notre correspondante à Kinshasa, Paulina Zidi. Le général Sylvain Ekenge assure que l’armée est déterminée à « repousser l'ennemi. C’est maintenant que la guerre commence », a-t-il répondu face à l’ultimatum de 48 heures donné, samedi, par le M23 aux FARDC.

La ministre congolaise des Affaires étrangères, elle, est à New York, au siège des Nations unies où doit se tenir, ce dimanche 26 janvier, une réunion en urgence, à 15h00 TU. Thérèse Wagner a sollicité, vendredi 24 janvier, une réunion d’urgence du Conseil de sécurité sur la situation dans l’Est du pays. Initialement programmée demain, cette réunion doit se tenir dès 16h, heure de Kinshasa (15h TU).

« Nous ne pouvons plus nous contenter de déclarations », rappelle Thérèse Wagner qui réclame, une nouvelle fois, des sanctions.

De sources diplomatiques, on sait qu’une discussion, autour des sanctions, n’est pas tabou du côté des chancelleries occidentales. En revanche, ça bloque au niveau de l’Union africaine (UA) et des membres africains qui siègent actuellement au Conseil de sécurité.

Si l’UA a publié un communiqué sur la situation dans l’est de la RDC, samedi, les autorités congolaises ont évoqué une « réaction tardive » et surtout « confuse » avec l’emploi du terme « opposition politico-militaire » par l’Union africaine pour évoquer le M23 qualifié, rappelons-le, de « terroristes » par Kinshasa.

Ce dimanche, depuis Goma, c'est la société civile qui a lancé un appel à l'aide aux autorités congolaises mais également aux instances internationales pour contraindre les éléments de l'armée rwandaise et du M23 à quitter le territoire congolais.

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Après l’annonce par les autorités israéliennes du report du retrait de l’armée du Sud-Liban, censé s’achever ce dimanche 26 janvier au soir selon l’accord de cessez-le-feu, la situation a dégénéré dimanche 26 janvier dans la partie méridionale occupée. Les soldats israéliens ont ouvert le feu sur des civils libanais qui avaient bravé les interdits pour rejoindre leurs villages. Un nouveau bilan du ministère de la Santé libanais fait état de quinze morts et plus de 80 blessés.

Dans plusieurs régions, les habitants, dont certains brandissaient des drapeaux libanais et du Hezbollah, se sont retrouvés nez-à-nez avec des soldats israéliens qui ont ouvert le feu pour tenter de les éloigner. Ces soldats ont utilisé des armes automatiques et des obus de tank pour essayer de stopper ce mouvement de retour inattendu. Plus de dix personnes ont été tuées, des civils pour la plupart, mais également parmi les soldats de l'armée libanaise.

Dans le secteur central de la frontière, un drone a largué deux bombes près d’un rassemblement de civils. Surprise par l’ampleur de ce mouvement de retour, l’armée israélienne a évacué l’intérieur de certains villages et s’est repliée vers leur périphérie.

En plusieurs endroits, l’armée libanaise a tenté de convaincre les habitants de ne pas avancer de crainte qu’ils ne soient pris pour cible par l’armée israélienne. Les autorités libanaises semblaient débordées par les événements. Dans une déclaration postée sur le réseau X, le président de la République Joseph Aoun a déclaré partager avec « le peuple dans le sud la joie de la victoire » et a appelé à la « retenue » et à la « confiance dans les forces armées ».

Le chef de l’État libanais a affirmé que la « la souveraineté et l'intégrité territoriale du Liban ne sont pas négociables » et dit s' « assurer du suivi de cette question au plus haut niveau afin de garantir (les) droits et (la) dignité » des habitants du Sud-Liban.

Malgré la trêve, l'armée israélienne mène par ailleurs régulièrement des frappes, affirmant viser le Hezbollah, et l'agence officielle de presse libanaise ANI fait état de dynamitages dans les villages encore occupés. Face à ces agissements, les dirigeants libanais s’inquiètent et le Hezbollah menace.

Le président Joseph Aoun avait demandé à son homologue français Emmanuel Macron lors d’une conversation téléphonique « d'obliger Israël à appliquer les clauses de l'accord de cessez-le-feu ». Le président français a ainsi appelé les parties prenantes au cessez-le-feu au Liban à honorer leurs engagements « dans les plus brefs délais ».

L’armée libanaise, censée se déployer dans tout le sud, avait quant à elle dénoncé ce samedi 25 janvier l’« atermoiement » d’Israël dans son retrait des zones qu’il occupe. Une source de sécurité libanaise a assuré que l’armée libanaise respectait de son côté pleinement ses engagements et a procédé au démantèlement ou à la saisie de 500 infrastructures militaires du Hezbollah au sud du fleuve Litani.

Le Hezbollah, qui adoptait un profil bas depuis l’arrêt de la guerre, a haussé le ton ces deux derniers jours. Un de ses députés, Hussein Hajj Hassan, a affirmé que le parti « prendra les mesures nécessaires si l’occupation israélienne se poursuivait ».

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Dans le désert d’Atacama, au Chili, l’observatoire européen austral, qui exploite le Very Large Telescope - l'un des télescopes les plus puissants au monde - est menacé par « Inna », un mégaprojet d’hydrogène vert. Les scientifiques s’inquiètent pour l’avenir du « ciel le plus pur du monde » alors qu’un nouveau projet de télescope encore plus puissant, l’Extremely Large Telescope, est en cours de construction.

On lui doit notamment la première image prise d’une exoplanète en 2004, sa participation aux recherches du prix Nobel de Physique 2011 sur l’accélération de l’expansion de l’univers ou celles sur le trou noir supermassif au centre de notre Voie lactée récompensées par le prix Nobel de Physique 2020, le Very Large Telescope (VLT) est l’une des plus performantes installations astronomiques terrestres.

Installé dans le désert d’Atacama, le complexe astronomique de l'Observatoire de Paranal de l'ESO (Observatoire européen astral) coche tous les critères pour des conditions d’observations astronomiques exceptionnelles. Il bénéficie « d’une très bonne qualité de l’atmosphère » grâce à son positionnement à l’ouest du continent et sa proximité de l'océan, il est en hauteur « au-dessus de 2 000 mètres » et donc au-dessus des nuages et surtout « la luminosité du fond du ciel y est exceptionnelle », explique à RFI, Fabien Malbet, directeur de recherche en astrophysique à l’université Grenoble Alpes (UGA). Il a eu l’occasion au cours de sa carrière de travailler avec ce télescope et d’observer ce qu’on qualifie aujourd’hui de « ciel le plus pur du monde ».

C'est pour cette position exceptionnelle que les 16 pays européens membre de l'organisation intergouvernementale ont investi des milliards d'euros dans ce complexe. Mais aujourd’hui, l’observatoire le plus grand du monde – qui s’apprête d'ailleurs à accueillir l’Extremely Large Telescope, un dispositif encore plus conséquent encore en construction -, est menacé par un projet d’hydrogène vert. Fin décembre, AES Andes, une filiale de la compagnie d'électricité américaine AES Corporation a annoncé une étude d'impact sur l'environnement pour un mégaprojet de production d'hydrogène et d'ammoniac vert à seulement quelques kilomètres des infrastructures astronomiques.

Ce projet estimé à plus de 10 milliards de dollars « menace le ciel pur de l'Observatoire de Paranal de l'ESO dans le désert d'Atacama », a averti l'observatoire européen austral mi-janvier. « Les émissions de poussière pendant la construction, l'augmentation des turbulences atmosphériques et surtout la pollution lumineuse auront un impact irréparable sur les capacités d'observation astronomique », selon le directeur général de l'ESO, Xavier Barcons, cité dans un communiqué.

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La Turquie est très active sur le continent africain. Elle a proposé sa médiation entre le Rwanda et la République démocratique du Congo (RDC). Des affrontements ont lieu dans l'Est de la RDC entre l'armée congolaise, appuyée par des milices wazalendo, et le M23, soutenu par le Rwanda. L'annonce a été faite jeudi 23 janvier par le président turc Recep Tayyip Erdogan, qui recevait son homologue rwandais, Paul Kagame, à Ankara. Cette offre de bons offices illustre la stratégie de la Turquie dans sa politique en Afrique, mais aussi à l'échelle mondiale.

offre de médiation turque entre le Rwanda et la RDC n'a rien de surprenant. Elle s'inscrit à la fois dans la politique qu'Ankara développe à l'égard de l'Afrique, mais aussi dans le cadre plus large de sa politique étrangère.

En Afrique, peut-être plus qu'ailleurs pour les dirigeants turcs, économie et diplomatie avancent main dans la main. Le volume des échanges avec le continent a dépassé les 35 milliards de dollars en 2023, contre à peine cinq milliards deux décennies plus tôt. Ankara ne veut se mettre à dos aucun partenaire africain – ce qui implique de ne pas prendre parti dans les conflits – et entend apparaître non seulement comme une source de développement, mais aussi comme une puissance d'apaisement.

Elle est intervenue récemment avec succès dans le différend entre l'Éthiopie et la Somalie. Dans la foulée, le président turc a proposé son aide pour apaiser les tensions entre le Soudan et les Émirats arabes unis. À une autre échelle, Recep Tayyip Erdogan cite aussi souvent ses efforts de médiation entre la Russie et l'Ukraine qui, s'ils n'ont pas abouti, ont été plus loin que ceux entrepris par d'autres.

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Au Québec, la classe politique et les syndicalistes réagissent à la fermeture des sept entrepôts d’Amazon dans cette province du Canada. Le géant américain du commerce a pris par surprise ses 1 700 employés avec cette décision qui commence à prendre effet le 8 février. Le travail de livraison sera confié à des sous-traitants. La multinationale ne donne pas vraiment de raison officielle pour expliquer ces fermetures, mais plusieurs intervenants soulignent la récente syndicalisation d’un entrepôt au Québec.

La CSN, un des principaux syndicats du Québec, a aidé les employés d’un des entrepôts à se syndiquer en mai. Sa présidente, Caroline Senneville, dénonce la fermeture de tous les établissements d’Amazon au Québec : « Ils ont des pratiques anti-syndicales. Ils ont été punis pour ça. Ils refusent de négocier une convention collective. Qu’est-ce qui leur restait à faire ? Il leur restait à fermer. Très important, c’est la seule province où ils le font. Ils ne le font pas ailleurs au Canada, parce que le Québec est la seule province où il y a un entrepôt syndiqué. »

Le syndicat CSN évalue actuellement s’il peut évoquer une fermeture d’Amazon au Québec pour motifs anti-syndicaux devant les tribunaux.

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Un appel à la grève générale a été lancé, ce vendredi 24 janvier, en Serbie, presque trois mois après l'effondrement mortel du auvent de la gare de Novi Sad que les protestataires attribuent à la corruption et au népotisme qui caractérise le régime populiste d'Aleksandar Vucic. Après des semaines de blocage des universités et de nombreuses manifestations monstres, le mouvement tente de mobiliser l'ensemble de la population pour pousser le gouvernement à la démission.

Le mouvement très populaire s'appuie sur les étudiants qui bloquent les deux tiers des universités du pays. Ils réclament justice pour l'accident de Novi Sad qui a fait 15 morts le 1er novembre dernier et la démission du gouvernement.

Pourtant, il n'est pas assez puissant pour forcer la main du président Aleksandar Vucic. Ce dernier refuse obstinément la moindre concession.

Dans ces conditions, les protestataires tentent de renforcer leur assise. Leur stratégie est de troquer le soutien de la population contre une participation beaucoup plus active, a même de peser dans le bras de fer contre le pouvoir politique.

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En Afrique du Sud, des familles de victimes de l’apartheid accusent l’ANC, au pouvoir depuis le début de la démocratie sud-africaine en 1994, de ne pas avoir assez enquêté sur ces crimes et atrocités. Après la Commission vérité et réconciliation, qui, pendant trois ans a entendu des victimes et bourreaux, la justice n’a pas suivi, et très peu de procès ont eu lieu. Ces familles tenaient une conférence de presse à Johannesburg, ce jeudi 23 janvier, pour expliquer leur procédure contre l'État.

Pour les familles qui attendent toujours des réponses plus de trente ans plus tard, l’ANC est responsable de « déni de justice ». Yasmin Sooka était membre de cette Commission vérité et réconciliation, qui a pris fin en 1998. « Pendant 3 ans, la Commission a entendu des victimes et des bourreaux. L’État devait ensuite prendre le relais et faire son travail, ouvrir des enquêtes. Mais il ne l’a pas fait », constate-t-elle.

Depuis la fin de l’aparthied, il y a eu très peu de procès. Alors, des familles attendent toujours des réponses. Lukhanyo Calata est le fils de Fort Calata, militant anti-apartheid tué en 1985, à 28 ans. « Ils ont brûlé son corps et lui ont arraché la langue. Puis, dans un pays devenu une démocratie, l’ANC est arrivé au pouvoir, et mon père a été trahi. Parce que finalement, qu'est-ce qui est pire ? Le gouvernement d’apartheid qui a tué mon père ? Ou l’ANC qui a refusé de lui rendre justice ? », interroge-t-il.

Aujourd'hui, ces familles demandent donc des comptes à l'État. Odette Geldenhuys, avocate en charge du dossier. « La plupart des meurtriers sont morts. Le dernier recours pour ces familles, c’est de se tourner vers la Cour, et forcer le président à identifier les politiques qui ont fait obstruction à la justice. Comprendre pourquoi ils ont agi ainsi. Et réfléchir à ce qui peut être mis en place maintenant pour ces familles », constate-t-elle.

Des familles qui regrettent que, trente ans après la fin de l'apartheid, ils aient encore à saisir la justice pour espérer obtenir des réponses.

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757 corps de soldats ukrainiens tués au combat ont été rendus par la Russie à l'Ukraine, a annoncé Kiev, vendredi 24 janvier, le plus grand rapatriement depuis le début de la guerre, écrit l'AFP. «Les corps de 757 défenseurs tombés au combat ont été rendus à l'Ukraine», a indiqué le Quartier général de coordination pour le traitement des prisonniers de guerre sur Telegram.

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L'ONU a dénoncé, vendredi 24 janvier, l'usage par Israël «de méthodes de guerre» et «le recours illégal à la force létale» à Jénine en Cisjordanie. «Les opérations israéliennes meurtrières de ces derniers jours suscitent de graves inquiétudes quant à un recours inutile ou disproportionné à la force», a déclaré Thameen Al-Kheetan, porte-parole du Haut-Commissariat de l'ONU aux droit de l'homme à Genève, rapporte l'AFP.

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En Corée du Sud, l'enquête pour rébellion contre le président Yoon Suk-yeol est arrivée à son terme. Suspendu de ses fonctions et actuellement en détention pour sa tentative ratée d'imposer la loi martiale, le président déchu pourrait voir son avenir s'obscurcir davantage. Les enquêteurs de l'agence anticorruption ont transmis les conclusions de leur investigation au parquet, à qui ils demandent d'inculper Yoon Suk-yeol.

Le destin du procureur « star » devenu président se trouve dans les mains des procureurs. Le parquet a onze jours pour décider s'il lance – ou non – des poursuites pour « abus de pouvoir et rébellion ». Ce dernier chef d'accusation est théoriquement passible de la peine de mort, mais aucune exécution n'a eu lieu en Corée du Sud depuis près de trente ans.

Le président déchu a refusé de répondre aux questions des enquêteurs du bureau anticorruption chargé de l'affaire, mais il collabore à son procès en destitution à la Cour constitutionnelle. Les juges doivent décider de rendre sa destitution définitive ou de le rétablir dans ses fonctions.

Présent à l'audience ce jeudi 23 janvier, Yoon Suk-yeol a vu son ancien ministre de la Défense le défendre. Il a assuré que le président déchu l'avait empêché de déployer des milliers de soldats au Parlement et devant le siège de l'opposition. Preuve, selon lui, que Yoon Suk-yeol ne souhaitait pas vraiment instaurer la loi martiale, mais simplement tenter un coup pour sortir de l'impasse politique.

Cette impasse est devenue une crise politique qui affecte grandement l'économie du pays. La Banque centrale a notamment annoncé un net ralentissement de la croissance ce trimestre, tandis que le won, la monnaie sud-coréenne, reste particulièrement faible.

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Dans l’est de la RDC, des combats se poursuivent, ce jeudi 23 janvier au matin, autour de la cité de Sake, à une vingtaine de kilomètres de Goma, la capitale provinciale du Nord-Kivu. Les Forces armées congolaises et leurs alliés affrontent les combattants du M23, soutenus par l’armée rwandaise.

Les affrontements assez violents ont commencé aux alentours de 4 heures ce jeudi matin dans l'est de la RDC. Des bombardements venus des positions du M23 et des militaires rwandais sur les forces congolaises à Sake. Des détonations sont régulièrement entendues jusqu’à l’ouest de Goma. Les responsables de l'armée congolaise à l'est ont reconnu l'utilisation d'hélicoptères militaires en appui aérien aux soldats au sol et affirment que toutes les dispositions ont été prises pour sécuriser et protéger la capitale provinciale.

Ces combats ont déjà provoqués d’importants mouvements de population. Plusieurs camps de déplacés sont situés à l’ouest de Goma sur la route qui mène à Sake. On estime à qu’il y a environ 600 000 personnes déplacées dans les alentours de la capitale provinciale, à l’ouest, mais aussi au nord, dans plusieurs camps. Dans la ville, certaines écoles ont renvoyé les élèves chez eux.

armée congolaise, les FARDC, et les Wazalendos, les groupes d’autodéfenses alliés de Kinshasa, ne sont pas seuls dans cette zone de Sake. Il y a des forces de la Monusco, la mission onusienne, et de la SAMIDRC, ce sont les troupes de la communauté d’Afrique australe, principalement des troupes sud-africaines. D’ailleurs, la ministre de la Défense d’Afrique du Sud est censée être sur place à la mi-journée. Selon plusieurs témoins des chars de la Monusco et de la SADC ont été vus en direction du front.

Kinshasa continue de réclamer des « sanctions ciblées » contre le Rwanda. Une idée qui n’est plus tabou de l'aveu de diplomates occidentaux. Reste à convaincre les pays africains actuellement membres du Conseil de sécurité des Nations unies et ce sera l’un des enjeux de la délégation congolaise au prochain sommet de l’Union africaine (UA) mi-février. Alors face aux évolutions très rapides sur le terrain, est-ce que les choses peuvent s’accélérer ? Est-ce qu’il peut y avoir un regain de la pression diplomatique sur Kigali ? Ce sont encore des questions en suspens.

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